1980 – Rue de Rivoli – Paris – Poisons
L’avais-je vraiment lu… je ne sais plus…
C’était un week end de permission, ma respiration, avide de me vider la tête…
Dans la caserne, seuls Le Figaro, France Soir et L’aurore étaient autorisés.
Pourtant les comités de soldats avaient fait avancer les choses mais pas encore assez.
De retour à Paris je pouvais enfin relire Le Monde, le Canard et Libération.
La guerre d’Afghanistan commençait et certaines permissions avaient été supprimées ; « Nous devons être prêts ! » nous disaient-ils.